PRA (Plan de reprise d’activité) et PCA (plan de continuité d’activité) – STOP OU ENCORE?

Quelles sont les techniques pour limiter les risques de perdre totalement les informations d’une société en cas d’attaque ou après un vol, un incendie, une inondation – toute cause naturelle ou humaine ? Quelles sont les recommandations en matière informatique pour permettre de continuer à travailler et de ne pas péricliter dans l’année qui suit un accident informatique? Les PRA et PCA sont essentiels à la survie de votre société – jusqu’alors difficiles à mettre en œuvre, aujourd’hui ils sont accessibles parce qu’externalisés.

Le PCA fait partie du PRA, mais qu’est-ce ?

Comment s’assurer de remettre l’activité en route après une panne de climatiseur ou d’électricité ou après un entretien ? Le PCA permet de faire un shut-down et de redémarrer une structure informatique, machine après machine, programme après programme pour que tout s’enchaîne de manière fluide. Cette remise en route redonne accès à tous les fichiers, à la comptabilité, aux dossiers et applications nécessaires au bon fonctionnement d’une société.

le PRA, lui, permet de restaurer et de retravailler soit sur d’autres serveurs et de reprendre les ressources et les données informatiques de la société après une perte majeure de l’infrastructure ou du matériel.

Le PCA est une précaution, le PRA une obligation de survie.

Le PCA oblige de documenter le mode de fonctionnement des machines en séquence et de faire un suivi des installations utilisées et de leurs interactions.

Tandis que pour le PRA, il s’agit de vérifier que les données sont conservées de manière cohérente et fréquente et de vérifier que les données sont aussi réutilisables. La sauvegarde idéale équivaut au temps consacré aux backup en regard à l’estimation des pertes de la société. Certaines sociétés assurent un suivi au fil de l’eau. Tout est qui est fait dans le système est enregistré dans un journal, c’est le log file; à l’instar d’un papier à musique utilisé par les orgues mécaniques, on imprime tous les mouvements effectués dans cette stratégie de sauvegarde.

Grâce aux deux indicateurs qui sont le RTO (recovery time objectif c’est-à-dire la durée selon laquelle on accepte que les ordinateurs soient incessibles) et le RPO (recovery point objectif à savoir la durée maximale de perte des informations), on évalue les moyens à mettre en œuvre.

La solution est dans la virtualisation

La virtualisation rend les machines disponibles à presque 100% du temps, autrement elles doivent être re-copiables rapidement. La restauration est automatique et quasi immédiate. On peut également en cas de panne d’une seule machine, transférer la charge de celle-ci sur les autres. Sinon, une autre technique bien plus lente, permet de récupérer les sauvegardes faites en interne et les réinjecter après un désastre. Le pire étant de devoir racheter du matériel dans le cas où il est détruit. Dans cette situation non seulement, on perd en argent mais surtout on perd en temps.

Travailler sur le cloud est la solution, même si cela a un coût. Au plus on réduit les temps de réactivité, au plus l’investissement est important. La virtualisation améliore d’autres comportement du système le surcoût sera ainsi récupéré par le biais d’une augmentation de la productivité de la société.

Jusqu’à présent, peu de petites structures avaient les moyens d’organiser une copie de leur système informatique, la redondance de serveurs, une salle blanche… Aujourd’hui, ces petites et moyennes entreprises font appel à cette technologie sachant qu’elle représente une valeur  que l’on peut chiffrer aisément et mensualiser.

Pour plus d’information, contacter Didier Grégoire, votre expert près de chez vous @sereniIT.fr